Classement par ordre chronologique
"Plus de vieux bateaux, plus de vieux rameurs..." disait un entraîneur de club devant son garage, pour expliquer la disparition des anciens membres du club. Or les anciens sont indispensables au bon fonctionnement d'un club. Ils accomplissent toutes les tâches que les jeunes rameurs rechignent à faire. Ils sont les piliers du club. Faire rester les anciens est un objectif trés important qui doit s'inscrire dans le fonctionnement d'un club : commemorations, banquet des anciens, hommage aux assemblées, exposition des trophées... Tous ces évènements font la vie d'un club et permettent à tous, jeunes et vieux de se retrouver et d'être ensemble.
(Sirandanes, J.M.G. Le Clezio, 1990 chez Seghers)
Mo lespri par derier ? (Mon esprit est par derrière ? |
Mon éna en zarb, kanli éna fey, li napa rasinn, kan li éna rasinn, li napa fey ? (J'ai un arbre, quand il a des feuilles, il n'a pas de racines, quand il a des racines, il n'a pas de feuilles ? |
Simin marsé ? (Le chemin qui marche ? |
Mor port vivan ? (Le mort porte le vivant ? |
| 1951 | Dans la mer de Cortez, John Steinbeck |
| 1897 | Divagations, Le nénuphar blanc, Mallarmé |
| 1885 | Yvette, Guy de Maupassant Et sur le fleuve une flotte d'embarcations passait. Les yoles longues et minces filaient, enlevées à grands coups d'aviron par les rameurs aux bras nus, dont les muscles roulaient sous la peau brulée. Les canotières en robe de flanelle bleue ou de flanelle rouge, une ombrelle, rouge ou bleue aussi, ouverte sur la tête, éclatante sous l'ardent soleil, se renversaient dans leur fauteuil à l'arrière des barques et semblaient courir sur l'eau, dans une pose immobile et endormie. ... (Texte complet) |
| 1881 | La maison Tellier, Guy de Maupassant Le restaurant Grillon, ce phalanstère des canotiers, se vidait lentement. C'était, devant la porte, un tumulte de cris, d'appels; et les grands gaillards en maillot blanc gesticulaient avec des avirons sur l'épaule. ... (Texte complet) |
| 1880 | Les dimanches d'un bourgeois de Paris, Guy de Maupassant Patissot, en effet, nageait dans le bonheur; et il pensait à ces canotiers stupides, qui, sans jamais sentir le charme pénétrant des berges et la grace frêle des roseaux, vont toujours, essouflés, suant et abrutis d'exercice, du caboulot où l'on déjeune au caboulot où l'on dîne. (Texte complet) |
| 1831 | Le Bravo, James Fenimore Cooper |
| 1781 | La navigation, poème en quatre chants, GREE B. Dans un grand, comme dans un petit vaisseau., les proportions sont les mêmes. Si l'on compare la carcasse du vaisseau à un squelette , les varangues en feront les côtes ; la quille fera l'épine du dos; les mâts., les vergues ou les rames en feront les bras ; & le gouvernail fera le même office que fait la queue dans les poissons |
| Mythe mélanésien de l'île du Vanuatu Tout homme est tiraillé entre deux besoins, le besoin de la Pirogue, c'est-à-dire du voyage, de l'arrachement à soi-même, et le besoin de l'Arbre, c'est à dire de l'enracinement, de l'identité. Les hommes errent constamment entre ces deux besoins en cédant tantôt à l'un, tantôt à l'autre. Jusqu'au jour où ils comprennent que c'est avec l'Arbre que l'on fabrique la Pirogue. |